Cent vingt personnes se sont réunies au Centre Sèvres, à Paris, et trente autres ont participé en ligne pour regarder La Lettre: Un message pour notre Terre. Parmi les personnes présentes, on comptait des militants, des théologiens et des philosophes, dont certains ont décrit le film comme étant “riche de sens” et une raison d’agir individuellement et collectivement, dans un avenir proche et lointain.

Une table ronde a été organisée avec le théologien et jésuite français Patrick Goujon et la philosophe Isabelle Priaulet, qui étudie les points de convergence entre l’écologie et la religion en prenant l’approche de la conversion écologique.

Les intervenants de la table ronde au Centre Sèvres, à Paris, expriment leurs pensées à propos de La Lettre.

Pour Mme Priaulet, le film a été un puissant vecteur de transformation des comportements, un rappel que “l’on n’est plus seul et que l’on agit grâce aux initiatives des autres”, et un appel à délaisser “le mode de vie consumériste” et à rechercher “le dialogue entre les différentes cultures”.

1. Goujon et Mme Priaulet ont été rejoints par la militante Soraya Fettih. Mme Fettih, qui se consacre à la lutte contre l’oléoduc d’Afrique de l’Est (East African Crude Oil Pipeline, EACOP), a déclaré qu’elle était heureuse de se tenir aux côtés de personnes de foi qui se battent aussi pour la justice écologique.

En effet, cette coalition était composée de représentants du CCFD-Terre Solidaire, de l’Église Verte, des Sœurs Franciscaines, du Mouvement international ATD Quart Monde, des Frères des écoles chrétiennes, ainsi que des responsables de premier plan, tels que Pascal Balmand, délégué à l’écologie intégrale à la Conférence des évêques de France, et Véronique Devise, présidente de Caritas France.

Cet ensemble reflète les propos de Jean-Pierre Vuillemin, évêque auxiliaire de Metz, en France, qui a fait l’éloge de La Lettre quelques jours avant la projection. “Rien ne peut se faire en matière d’écologie intégrale sans rencontres et partages”, faisait-il remarquer. “Je dis souvent que la première démarche accessible à tous en faveur du respect de la Création est de perfectionner la qualité de nos liens les plus divers. »

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